Une quinzaine de familles sont accueillies ou l’ont été par l’association 100 pour 1 en bocage depuis sa création. Les raisons qui les ont poussées à chercher refuge en France sont diverses et cruelles.
La famille Djene*, son compagnon et leur enfant ont décidé de fuir leur pays pour échapper à un gang local. Chargé de proposer des prêts parallèlement au système bancaire, il les menaçait de mort pour non-remboursement.
La famille Avdéiev* a décidé de fuir son pays pour échapper à la guerre. Émigrée en Russie, elle y a subi des persécutions ethniques et la torture. La loi ne protège pas. Elle a alors fui en France.
Fatoumata Dambara* a dû fuir sans son enfant, retenu par sa belle-famille.
Petra*, son compagnon et leurs enfants,
Abbas*, sa compagne et leur enfant,
Fofana*, son compagnon et leurs enfants,
Muslim*, sa compagne et leurs enfants, tous ont décidé de fuir leur pays pour échapper à la persécution policière. Leurs histoires se ressemblent : les pères ont combattu dans l’armée adverse, qui a été défaite. Leur pays a été annexé par la puissance victorieuse. Considérés, même des années après la fin de la guerre, comme des opposants politiques, ils risquaient la torture et la prison.
La famille N’Guyen* a décidé de quitter son pays à cause des rapts d’enfants organisés par les réseaux de trafic d’organes.
Anya Delic* a décidé de fuir son pays avec son enfant pour échapper au conflit entre deux grandes familles rivales. Elle a d’abord fui dans une autre ville et a été retrouvée, agressée et menacée de mort. Les autorités ne s’interposent pas dans les conflits familiaux. Elle est partie en France.
*Tous les noms ont été modifiés.
100 pour 1 en bocage est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique. Fondée en 2016, elle a pour mission d’héberger et d’accompagner des familles qui sont à la rue dans le bocage bressuirais (Nord Deux-Sèvres), jusqu’à ce qu’elles puissent accéder de nouveau à leur pleine autonomie.
Les familles accueillies ont été jusqu’à aujourd’hui des familles de migrants qui, déboutées du droit d’asile, se retrouvent sans aucune ressource financière ni logement. Nous accueillions en septembre 2020 dix familles réparties dans différentes communes.
L’hébergement, loyer et charges, est financé par les dons mensuels de donateurs et donatrices. À raison de 100 personnes donnant 5€/mois, l’association peut offrir un logement à une famille.
"Un engagement auprès
de personnes démunies....
De belles rencontres,
de beaux partages....
Un travail d'équipe
qui nous fait grandir....
Que de richesses humaines
à travers cette aventure !"
"La chance d'avoir rencontré, (à travers le mouvement EMMAUS et bien d'autres associations dont 100 pour 1 en Bocage), les cabossés de la vie, Les SDF, les Sans Papiers…
Rencontres parfois rudes mais tellement enrichissantes…
Pour conclure une citation de L'abbé Pierre : « on ne peut être heureux sans les autres ». "
"Quelle belle aventure de rencontrer toutes ces familles!
C'est aussi un chemin à faire de part et d'autre pour s'adapter.
Seul, ce serait difficile mais grâce à la dynamique des membres de l'association, nous nous sentons stimulés et solidaires pour répondre à l'urgence des besoins."
"Heureuse de rejoindre cette chaîne de solidarité, avec tous les bénévoles et les familles accueillies"
POUR TOUT RENSEIGNEMENT CONTACTEZ-NOUS